Il y a une chose que j’adore, depuis qu’on a emménagé à Neuchâtel et que le temps nous le permet, c’est de passer à la boulangerie le dimanche matin après-midi et descendre manger le petit déjeuner dans l’herbe, au bord du lac.
Dimanche passé, au lieu de rentrer sitôt notre taillaule terminée (et malgré une paire de ballerines neuves – et trop petites – qui m’a valut de très belles ampoules), nous avons profité du soleil pour partir nous balader, un peu plus loin que d’habitude, à travers des petites rues que nous n’avons pas l’occasion d’emprunter en temps normal.
Les propriétaires de ce joli portail nous ont jeté des regards bien suspicieux, genre « oh mon dieu des gens qui se promènent avec des appareils photo, ce sont sûrement des voyous » (on a trop des têtes de voyous faut dire, et en plus j’avais dû enlever mes chaussures, ce qui n’arrange rien).
J’aime constater que, même dans une toute petite ville comme celle où je vis, il reste toujours de jolis nouveaux endroits à découvrir.