Lomographie, premiers pas

En mai dernier, j’ai profité d’un week-end à Paris pour m’offrir un petit Holga 135, afin de m’essayer à la lomographie. Ça me tentait depuis pas mal de temps, et j’ai vite adopté ce petit appareil en plastique, qui pèse trois fois rien et se glisse partout – à l’exception d’un festival de musique où on m’a dit que désolé mademoiselle, seuls les appareils numériques sont autorisés, pas les argentiques. Certes.

J’ai rapidement pris l’habitude de l’avoir toujours avec moi, au fond de mon sac ou pendu à mon poignet. La démarche m’amuse beaucoup, ça me plaît de prendre des photos n’importe où, un peu n’importe quand, sans trop me soucier de savoir si le résultat sera « beau » ou non. De m’obliger à moins réfléchir et à appuyer sur le déclencheur de manière plus spontanée.

J’ai récupéré ma première pellicule cet après-midi, tout est loin d’être réussi (très loin même), mais dans l’ensemble je ne suis pas trop mécontente du résultat. J’aime le côté hasardeux de ces images et, encore plus, cette particularité propre à l’argentique de redécouvrir mes propres photos après coup, et de constater que ce ne sont presque jamais celles auxquelles je m’attendais qui sont les plus intéressantes.